Programme
Famille Active

Je suis maman de 2 jeunes enfants, conjointe et entrepreneure rassembleuse qui se consacre au développement de la vie active et familiale pour un présent et un avenir meilleur.

Il y 7 ans, après ma césarienne, j’ai vécu des moments difficiles, sans pouvoir descendre les escaliers de ma maison pendant plusieurs jours et plusieurs jours avant de pouvoir remettre le nez dehors pour prendre une marche de quelques minutes. J’ai alors dû faire le constat alarmant que mon corps m’avait lâché. Moi, la fille qui ai joué à un niveau compétitif au soccer, fait de la randonnée dans les Adirondacks et qui ai toujours été active, me voilà aux prises avec ce corps, ce corps que je ne reconnais plus.

En plus du manque de sommeil, d’énergie, les pleurs de bébé, l’allaitement, le lavage et le ménage, je me suis sentie… disparaître. Disparaître derrière une nouvelle réalité, remplie de défis trop grands à relever.

« Je suis qui je choisis d’être »

Je me suis remise en question, souvent. Et puis la vie a continué. J’ai maintenant 2 beaux enfants de 5 et 7 ans, en santé, joyeux, dégourdis, souriants et qui ont soif d’apprendre. Je les remercie de m’avoir appris une chose essentielle : celle de vivre dans le moment présent et de s’accepter comme on est.

Le livre Le Why Café, qui m’a beaucoup inspiré dans ces dernières années, résume bien cette vision que je conçois maintenant de ma vie de mère active : « Je suis qui je choisis d’être ».

J’ai appris à travers ces dernières années que je suis la seule à pouvoir me rebâtir physiquement et mentalement; la seule à pouvoir réapprendre à bouger mon bassin sans que mon dos ne me crie des bêtises; la seule à pouvoir faire fonctionner ensemble mon plancher pelvien, mes abdominaux et ma respiration ; la seule à pouvoir sauter et courir à nouveau en écoutant ce que mon corps me dit et lui montrer la voie à suivre pour retourner à la montagne et à mes souliers de course avec confiance et plaisir.

J’ai appris que mon corps n’est pas mon ennemi, mais plutôt mon allié. J’ai donc réappris à l’apprécier, à le remercier et à l’entrainer, différemment, selon la femme que je suis aujourd’hui et non celle d’il y a 20 ans (ou même d’il y a 6 ans).

Je peux dire aujourd’hui que même si je n’ai plus 20 ans, je suis active, sans encombre, et fière de l’être.

Maintenant, c’est à ton tour.

Je suis maman de deux enfants, thérapeute en relation d’aide et une grande passionnée de la vie!

Ai-je toujours été passionnée? Si je repense à mon enfance, oui! Mais au fil du temps, en grandissant, un petit peu à la fois, sans m’en rendre compte, j’ai perdu ce côté si spontané et créatif qui me caractérisait. 

Même si en apparence, j’ai eu un parcours scolaire de réussite, une vie de couple bien installée, des projets de vie et de famille, j’étais constamment habitée d’une sorte de… «Et c’est tout? C’est ça, la vie? Travailler 37,5 heures par semaine, faire mes lunchs, payer mes factures, faire la fête une fois de temps en temps. » Sans parler de mon sentiment de solitude en relation de couple, de la pression que je me mettais sur les épaules pour répondre aux attentes de mon entourage, de ma difficulté à m’affirmer, de l’impression que je n’avais pas de pouvoir sur le cours de choses. Il me semblait que je n’avais jamais de temps pour moi et quand j’en trouvais, je ne savais pas quoi en faire! Quel inconfort.

Mon expérience de la maternité a été un gros rappel de ma nature instinctive et ça m’a fait du bien! Rencontrer la puissance de mon corps, la force de l’amour maternel, le besoin de protéger. Mais j’ai aussi touché beaucoup de peurs et d’émotions difficiles. Encore une fois, je me sentais constamment en contradiction entre mes élans profonds et mon souci de faire comme il faut. Donc je doutais de moi, de mes capacités et j’entretenais des idéaux de mère, de blonde, d’employée, de fille. Sans m’en rendre compte, ce fonctionnement, au lieu de me donner de l’assurance, plaçait le pouvoir à l’extérieur de moi.

Puis, lors de ma deuxième grossesse, mon couple vit une crise majeure et brise. Je décide de consulter pour la première fois de ma vie. C’est la révélation. Mes émotions sont validées. Je mets des mots sur des malaises que je n’avais jamais réussi à identifier. Je prends confiance en moi. Je réalise que mes besoins sont importants et surtout, en manque criant d’attention.

Le grand chemin commence: le chemin vers moi. Je pars à la découverte de mon monde intérieur. Tout cela se vit au travers les bouleversements de la séparation et de la naissance de mon fils. Malgré les difficultés, le phare de l’espoir s’allume et je comprends que cette grande tempête me ramène là où je voulais être depuis toujours: près de moi, en paix avec moi, en pleine possession de mes moyens.

Mille et un savoureux détours et de nombreuses découvertes plus tard, je me retrouve ici, thérapeute, prête à offrir, à mon tour, une main tendue à ceux qui osent le chemin de l’amour de soi.

On dit que c’est le chemin le moins fréquenté. C’est vrai que parfois, il est broussailleux, sauvage et inconnu. Il peut faire peur. S’y engager demande du courage. Mais chaque petit pas nous ramène plus près de notre meilleur compagnon de vie, celui avec qui on a commencé le parcours ici-bas et celui avec qui on va le terminer: soi.